Dans une semaine, nous serons à New
York, jusqu'ici, comme je le disais la dernière fois, je ne me
rendais pas vraiment compte que c'était la réalité ce voyage un
peu dingue . J'étais super organisée mais pas vraiment
stressée... Comme si tout cela n'était qu'une vulgaire répétition
.
MAIS, à J-7, la donne a un peu changé,
notre vie n'est que liste que l'on cherche à stabiloter puis barrer en entier pour se dire, l'esprit tranquille que, ça y est, ça c'est fait .
Il est temps de penser au moment où
l'on va faire la valise, le moment où on va nettoyer la voiture,
saccagée par notre cocker fou lors de notre excursion en famille
pour visiter la pension dans laquelle il va aller pendant le voyage,
par jour pluvieux, évidemment …
Il est temps d'appeler Air France pour
des questions qui semblent idiotes mais qu'on a quand même besoin de
poser pour avoir le cœur léger .
Il est temps de téléphoner à New
York, de s'entraîner donc à parler ricain toute seule dans sa
voiture .
Il est temps de demander à sa mère
d'apporter sa balance pour peser les valises et les bagages à main.
Il est venu le temps des insomnies, des
« Mais on est fous » au beau milieu de la nuit .
Il est venu le temps d'alterner les
phases d'hystérie de bonheur puis de panique absolue.
Il est temps de faire tout ce qu'il
faut pour éviter de penser, de boire du café, trop.
Il est arrivé le moment où tout se
précise pour les enfants, où on leur explique et répète tous les
jours le déroulé de notre journée de voyage, jusqu'à ce qu'ils
nous la récitent gaiement . Il faut rassurer P'tit Pois qui est
inquiet du fait que tout sera différent à New York, il faut dire à Mini qui s'inquiète que, oui, il va la voir, la Statut de la liberté et que oui, s'il veut il pourra s'endormir dans notre lit à l'hôtel:) .
Il est temps de leur montrer en vidéo comment c'est en vrai dans un avion .
C'est le moment de regarder la météo, qui dit tout et son contraire à deux heures d’intervalle .
C'est le moment de regarder la météo, qui dit tout et son contraire à deux heures d’intervalle .
En un tout petit mois, on est passé
d'un rêve à un projet fou à la réalité et ça file le vertige .
Et il reste toujours ces quelques
petits achats, le linge à laver dès qu'il est sale pour pouvoir
l'emmener ( car nous n'avons pas de sèche-linge).
J'oscille entre crainte, stress et
bonheur, je frise la folie .
On va le faire, c'est vraiment la
réalité.
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